Lutte contre l’émigration clandestine : L’Anpej et l’Oim prêtes à aider les jeunes à acquérir une formation professionnelle
28 novembre 2015Lutte contre l’émigration clandestine : L’Anpej et l’Oim prêtes à aider les jeunes à acquérir une formation professionnelle
En plus de l’argent mis en place pour les jeunes qui veulent se lancer dans l’aventure de l’auto-entreprise, le Dg de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes a expliqué ce à quoi pourraient s’attendre les jeunes qui veulent se lancer en matière de formation.
Le directeur de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), M. Mamadou Lamine Dieng, de concert avec la coopération espagnole et le représentant de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), a procédé hier à l’inauguration d’un centre de formation et d’assistance à l’auto-emploi. Selon le directeur général de l’Anpej, ce centre constitue une réponse concrète à la problématique du chômage, ainsi que du sous-emploi des jeunes. Mais, a-t-il ajouté, il est également «une réponse concrète à la lutte contre l’émigration clandestine». D’ailleurs, pour cette lutte contre l’émigration clandestine, les représentants de l’Oim ont décidé de renforcer les capacités d’intervention des jeunes pour faciliter leur insertion professionnelle.
Et selon le Dg Mamadou Lamine Dieng, se basant sur les statistiques de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), 42% des demandeurs d’emploi souffrent d’un défaut de qualification dans leur formation. Et c’est justement pour régler ce problème qu’un financement préliminaire de 180 millions de francs Cfa a été dégagé : «Une parti est dédiée à la formation, mais dans le financement, 60 millions de francs Cfa seront destinés à appuyer les jeunes qui ont des projets. Ainsi à travers des projets, 40 jeunes formateurs ont été formés et devront former à leur tour environ 600 jeunes à travers le pays.»
Et le Dg a profité de cette occasion pour lancer un appel, en ces termes, aux jeunes qui ont bénéficié de cette formation et qui à son issue ont reçu un financement : «Je m’adresse à vous les 40 formateurs qui ont été formés et qui ont la chance de bénéficier de ces financements. Vous vous devez de servir d’exemples pour rassurer les bailleurs et partenaires quant à la fiabilité et l’utilité de ce projet.» Dans la foulée, le Dg de l’Anpej a rappelé que pour ce qui concerne l’emploi des jeunes, elle a été une priorité du chef de l’Etat avant même qu’il n’accède au pouvoir. Et aujourd’hui qu’il est à cette station de pouvoir, c’est l’emploi des jeunes qui est encore et toujours l’une de ses priorité.
Les représentants des partenaires techniques et financiers qui ont pris la parole à la cérémonie ont tous tiré sur le même cordon que le directeur de l’Anpej, pour faire savoir qu’ils sont prêts à accompagner ce projet de lutte contre l’émigration clandestine.
Auteur: Abdou Latif MANSARAY – Lequotidien