Ainsi sur la plan éducatif, c’est près de 8 lycées, dont celui de Ourossougui, une infrastructure qui a couté plus de 256 millions de Francs, composé de deux bâtiments de salles de cours, au nombre de 16 salles de classes, un bloc administratif et une bibliothèque équipée et climatisée. Un lycée flambant neuf qui accueille aujourd’hui des fils du terroir nés en France.
Avec un effectif de 993 élèves dont 393 filles. Venu voir la réalisation son excellence Jean Félix Paganon, ambassadeur de France s’est félicité de l’engagement de la diaspora établie en France, mais aussi le travail de titan battu par le dispositif du PAISD, l’ambassadeur a invité toutes les parties à faire de telle sorte que « Que chaque euro investit dans l’aide publique au développement puisse servir à impacter de manière positive dans le vécu des populations ». L’éducation c’est aussi le collège de Thially, un village situé dans le département de Kanel, collège financé parle filles issues de la diaspora dont les parents sont des ressortissants de la localité. Avec ces 4 classes pour 175 élèves, cette infrastructure a permis non seulement aux jeunes de Thially de rester chez eux, pour poursuivre leurs études. En attendant d’attaquer le problème des mariages précoces, principal facteur d’abandon des jeunes filles de l’école, dans cette partie du Sénégal.
Au total c’est près de 3,2 milliards qui ont été injectés dans l’éducation avec comme conséquence la scolarisation de plus de 11 000 élèves de la région, c’est aussi 205 nouvelles salles classes qui ont été construites et équipées tout cela dans le cadre du Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement.
En ce qui concerne la santé, le dispositif du PAISD, a réalisé avec un apport considérable des émigrés établis en France 8 postes de santé, 1 centre de santé, 10 maternités, 6 cases de santé mais aussi la construction de logements pour le personnel soignant. En effet, aujourd’hui la commune d’Orkadiéré dispose d’un poste de santé flambant neuf et avec un plateau technique très relevé, avec une salle d’accouchement, ses assurances sont de l’Infirmier Chef de poste M. Ndiaye.
Matam, c’est encore la résolution des problèmes de l’état civil, car la commune dispose désormais d’un centre d’état civil informatisé, qui se trouve au sein même de la mairie. Et, selon son Excellence Jean Félix Paganon « L’état civil, c’est l’identité de la personne, des êtres, c’est pourquoi ajoute-il, son pays est très attaché à ces données, et les invite à en prendre le grand soin, car ajoute-il, il ya des personnes qui se trouvent privées de leurs droits à cause de l’absence de l’état civil ».
En entre le Paisd et la diaspora sénégalaise établie en France c’est un partenariat gagnant-gagnant. Un accompagnement des efforts de développement appuyer par le Paisd en témoigne les réalisations dans plusieurs secteurs, des réalisations qui ont un fort impact sur le vécu quotidien des populations qui les principaux bénéficiaires. Pour Papa Birame Thiam, Coordonateur technique et financier du PAISD, « Tout les secteurs ciblés sont des projets qui entre en droite ligne des politiques de développement définies par l’Etat du Sénégal »